Comment Gérer une Crise de Panique pendant le Sommeil ?

Comment Gérer une Crise de Panique pendant le Sommeil ?

crise de panique pendant le sommeil

Une bonne nuit de sommeil est essentielle pour notre santé et notre bien-être.

Le sommeil favorise le repos et la relaxation, et nous donne la possibilité de récupérer et d’évacuer le stress de la journée. Cependant, ce n’est pas le cas pour les nombreuses personnes qui luttent contre des crises de panique pendant leur sommeil.

La crise de panique revêt de nombreux aspects.

En effet, lorsque vous vous réveillez en pleine nuit, tétanisé et en plein affolement, il s’agit certainement d’une crise de panique nocturne et uniquement relative au sommeil.

Ces typologies de crises provoquent des symptômes semblables à ceux de toute autre crise de panique : transpiration, accélération du rythme cardiaque, respiration rapide voir douleurs au thorax.
Mais évidemment, comme vous étiez endormi lorsqu’elles ont commencé, vous vous réveillez désorienté ou effrayé, sans savoir d’où tout cela vient.

Comme pour les crises de panique diurnes, vous pouvez prendre des mesures pour soulager la détresse ou la peur intense ainsi que les autres symptômes.

Si elles se produisent régulièrement, vous pourrez peut-être trouver des traitements qui vous aideront à mettre fin aux crises de panique.

Je vous propose donc dans cet article d’en savoir plus sur ces crises de panique qui troublent votre sommeil, mais également d’apprendre des conseils sur la façon de faire face aux crises de panique nocturnes.

Que se passe t-il lors d’une crise ?

Les principaux symptômes pendant le sommeil peuvent être répartis en trois catégories.
Pour qu’il s’agisse d’une crise de panique, vous devez ressentir quatre ou plus de ces différents symptômes à la fois.

Quels sont les symptômes physiques d’une crise de panique ?

  • Transpiration,
  • Frissons,
  • Nausées,
  • Palpitations cardiaques,
  • Sensation d’évanouissement ou d’instabilité,
  • Tremblements ou secousses,
  • Vertiges ou étourdissements,
  • Essoufflement,
  • Gêne ou douleur dans la poitrine,
  • Sensations de picotement ou d’engourdissement,
  • Bouffées de chaleur ou frissons.

Quels sont les symptômes émotionnels ?

  • Avoir une peur soudaine de mourir,
  • La peur de perdre le contrôle,
  • La peur d’être attaqué.

Quels sont les symptômes mentaux ?

  • La sensation d’étouffement ou d’étranglement,
  • Sentiment de déconnexion de soi ou de la réalité, que l’on appelle dépersonnalisation et déréalisation.

Ces symptômes peuvent être si graves qu’ils peuvent sembler être avant-coureurs d’une véritable crise cardiaque, sauf qu’il n’en est rien !

Avec le temps, les crises de panique peuvent devenir plus fréquentes et la peur d’en avoir d’autres (notamment pendant le sommeil) installe un véritable cercle vicieux.

Les attaques de panique nocturnes, également assimilées certaines fois terreurs nocturnes, surviennent pendant le sommeil et réveillent la personne, souvent avec les mêmes symptômes que les crises de panique diurnes.

Cependant, alors que ces crises nocturnes ne durent généralement que quelques minutes, il faut parfois beaucoup de temps pour calmer une attaque de panique nocturne et l’insomnie survient alors.

Quelles sont les causes ?

On ne sait pas exactement ce qui provoque les crises de panique, ni pourquoi une personne sur 75 développe une maladie plus chronique, à savoir le trouble de panique aigu.

Cependant, nous savons que le cerveau ne s’éteint pas pendant le sommeil, et qu’il est donc possible que des inquiétudes ou des angoisses refoulées se manifestent dans notre cerveau inconscient.

De plus, si vous êtes confronté à des crises de panique pendant la journée, vous risquez davantage de subir des crises de panique la nuit.

Les recherches indiquent qu’il existe un certain nombre d’autres facteurs susceptibles d’augmenter le risque de développer de véritables frayeurs nocturnes.

Voici les déclencheurs potentiels de tout type de crise de panique:

  • Vous subissez un stress chronique au quotidien,
  • Vous luttez contre d’autres troubles mentaux tels que l’anxiété, la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou le syndrome de stress post-traumatique (SSPT),
  • Manque d’assurance:
    En effet, certaines données confirment l’idée que les personnes qui souffrent de crises de panique ont un style passif de communication ou d’interaction avec les autres.
    Ce manque d’expression fini par peser psychiquement sur la personne et par générer des afflictions.
  • Génétique.
    Le fait d’avoir un parent proche, un frère ou une sœur qui souffre de crises de panique augmente la probabilité que vous en souffriez également.
  • Le sevrage d’alcool, de drogues ou de médicaments,
  • Les effets secondaires de certains médicaments,
  • Certaines substances peuvent également déclencher des symptômes de crise de panique pendant le sommeil, notamment la caféine et le cannabis,
  • Les maladies physiques chroniques telles que le cancer,
  • Une perte personnelle importante: comme un deuil ou la rupture d’une relation,
  • Des changements importants dans la vie: comme la perte d’un emploi, le fait de devenir parent ou le déménagement.

Comment les crises de panique sont-elles diagnostiquées ?

Les analyses de sang, les examens d’imagerie et les examens physiques ne peuvent pas déterminer si vous avez une crise de panique ou si vous souffrez d’un trouble de panique.

Cependant, les analyses peuvent déterminer d’autres affections susceptibles de provoquer des symptômes similaires, comme les maladies thyroïdiennes et cardiaques, entre autres.

Si les résultats de ces tests ne révèlent pas d’affection sous-jacente, votre médecin pourra discuter de vos symptômes et de vos antécédents médicaux.
Il pourra également vous interroger sur votre niveau de stress actuel et sur tout événement susceptible de déclencher des crises de panique.

Si votre médecin pense que vous avez des crises de panique ou que vous souffrez d’un trouble de panique, il peut vous adresser à un spécialiste de la santé mentale pour une évaluation complémentaire.
Un thérapeute ou un psychologue peut vous aider à comprendre les causes du trouble panique et à travailler à leur élimination.

Point important, notre test d’anxiété, une fois effectué, vous donnera accès à un document 100% gratuit afin de dialoguer au mieux avec votre médecin.

Quelles sont les choses à mettre en place ?

Se réveiller et découvrir que l’on a une crise de panique pendant le sommeil peut être une expérience accablante et effrayante !

De plus, être encore groggy lorsque l’on essaie de se remettre de son sommeil peut donner l’impression de ne pas se contrôler et provoquer une angoisse encore plus grande.

Si vous avez une crise de panique pendant le sommeil, essayez ce qui suit.

Ne la combattez pas

Si vous vous réveillez et que vous avez une crise de panique pendant le sommeil, il est important de ne pas la combattre, car cela pourrait aggraver la situation.

Acceptez la crise de panique pour ce qu’elle est et laissez les sentiments vous envahir.
N’oubliez pas qu’elle n’est que temporaire et qu’elle finira par s’estomper.
Vous devez simplement la laisser se produire.

Essayez de vous détendre

Essayez de ramener votre corps dans un état de relaxation.
Inspirez profondément et expirez lentement pour réguler votre respiration.
Détendez vos muscles et essayez de concentrer votre esprit sur des pensées et des images positives.

Cassez le rythme

Il est peu probable que vous puissiez vous rendormir directement suite à une crise de panique pendant le sommeil.

Vous pourriez penser aux raisons de votre crise et avoir peur qu’elle se reproduise si vous vous rendormez.
C’est pourquoi il est important de faire quelque chose pour ne plus penser à votre panique.
Sortez du lit et éloignez-vous physiquement de la situation !
Essayez ensuite de faire quelque chose de relaxant pour vous déconcentrer, comme des étirements de yoga, écouter de la musique calme et douce, lire un livre inspirant, ou même une tâche subalterne comme le repassage.

Ne faites rien de trop stimulant, comme faire des exercices vigoureux, regarder la télévision ou jouer sur votre téléphone, car cela peut rendre encore plus difficile le retour vers le sommeil.

Retournez vous coucher uniquement sous certaines conditions

Ne retournez au lit que lorsque vous commencez à vous sentir fatigué et prêt à dormir.

Lorsque vous êtes au lit, restez calme en inspirant profondément par le nez et en expirant par la bouche, jusqu’à ce que tout votre abdomen et pas seulement votre poitrine, se soulève et s’abaisse.

Quelques conseils pour éviter les crises

Une crise de panique nocturne peut vous faire craindre d’en avoir une autre: c’est ce que l’on appel un cercle vicieux et ce qui conduit à l’insomnie.
Il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire pour éviter que cela ne devienne un problème fréquent, pour vous assurer une bonne nuit de sommeil.

Accordez-vous suffisamment de temps

En moyenne, les adultes ont besoin de huit à neuf heures de sommeil par nuit pour se sentir reposés.

Il est donc important de se coucher au moins huit heures avant de se lever afin de se donner suffisamment de temps pour passer une bonne nuit de sommeil.

Si vous vous couchez trop tard et ne vous laissez pas assez de temps pour dormir, vous risquez de regarder constamment l’heure et d’avoir des pensées négatives.

Ces pensées peuvent alimenter l’anxiété et potentiellement dégénérer.

Faites preuve de préparation

De nombreuses personnes ont du mal à s’endormir parce qu’elles sont anxieuses à propos de la journée du lendemain.

Vous pouvez essayer de réduire cette anxiété en vous assurant que vous avez tout préparé.
Par exemple, vous pouvez avoir une liste de choses à faire, ou même préparer vos vêtements à l’avance.

Établissez une routine de sommeil

Essayez de vous coucher et de vous réveiller à la même heure chaque jour.
Même le week-end, essayez de vous lever à une heure qui n’est pas trop différente de celle à laquelle vous vous levez pendant la semaine.

Vous pouvez également essayer de mettre en place une routine de relaxation le soir, afin d’être détendu avant de vous coucher.

Par exemple, vous pouvez prendre un bain chaud ou lire un livre avant de vous coucher.
Cette régularité peut vous aider à mieux dormir et plus profondément, ce qui réduit la probabilité d’être réveillé par une crise de panique.

Limitez la consommation de caféine et d’alcool

Ces substances peuvent vous rendre anxieux et nerveux le soir, puis vous empêcher de vous endormir et de rentrer en sommeil profond.
Vous pouvez également essayer de limiter la quantité de liquides que vous buvez avant de vous coucher, afin d’éviter de vous réveiller en ayant besoin d’aller aux toilettes et de relancer votre cycle de sommeil.

Pourquoi éviter les appareils électroniques ?

Vous devez éviter d’utiliser des appareils électroniques tels que des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes dans les 30 à 60 minutes précédant votre heure de coucher.

Ces appareils émettent une lumière qui peut être trop stimulante et vous empêcher de dormir.

Si vous souhaitez lire avant de vous coucher, veillez à lire dans un livre ou un magazine, plutôt que sur un écran.
Encore une fois, ces mesures peuvent améliorer la qualité de votre sommeil et réduire les risques de panique au réveil.

En conclusion

Même si ces mesures peuvent vous aider, il est important que vous recherchiez un soutien, surtout si vos crises de panique deviennent plus fréquentes et ont un impact sur votre capacité réfléchir et à travailler.

Vous pouvez en parler à votre médecin et également consulter notre page d’accompagnement pour vaincre définitivement vos symptômes de stress, d’angoisse et d’anxiété.

à très bientôt,

Henri Hélias

Comment Aider à Distance un Proche qui Subit une Crise de Panique ?

Comment Aider à Distance un Proche qui Subit une Crise de Panique ?

Aider quelqu’un pendant une crise de panique, qui plus est à distance, peut être un véritable défi et comporter des risques.
Néanmoins, c’est quelque chose de tout à fait possible lorsque vous disposez des bons termes à employer.

Lorsqu’une personne subit une crise de panique et que vous pouvez rester avec elle au téléphone (que ce soit par appel ou par texto), vous devez absolument la garder en ligne, surtout lorsque vous ne l’a sentez pas très réactive à ce que vous lui dite.

Continuez à la rassurer ou envoyez des smileys pour qu’elle sache que vous êtes là, avec elle, pour la soutenir dans cette tempête de crainte et de frayeur.

Afin de vous aider à accompagner au mieux un proche qui subit des attaques de panique régulières, je vous partage un guide de termes à aborder lorsque vous êtes en communication avec ce proche.

Quels sont les exemples de phrases à utiliser ?

Trouver les bons termes n’est pas chose facile. Vous trouverez ci-après des exemples pour vous aider:

  • « Je sais que c’est une situation accablante, mais tu fais du bon travail. Je suis fier de toi. »
  • « Tu peux t’en sortir. »
  • « Dis-moi ce que je peux faire pour toi ? De quoi as-tu besoin en ce moment ? »
  • « Reste avec moi, et continue d’écouter ce que je dis. »
  • « Concentres-toi sur ta respiration. Reste dans le présent. Respire avec moi. »
  • « Je ne sais peut-être pas exactement ce que tu ressens, mais nous allons traverser cette épreuve ensemble. »
  • « Dis-moi 5 choses que tu peux toucher autour de toi ? Nommes 5 couleurs autour de toi en ce moment ? Dis-moi 5 odeurs dans la pièce ? Y a-t-il quelque chose que tu peux goûter ou manger à proximité ? »
  • « Tu es un jeune homme/une jeune fille courageux(se) ; tu vas y arriver. »

Vous ne saurez pas forcément comment sortir la personne de son mode de panique au téléphone. Cependant, votre présence rassurante (grâce à votre voix) sera plus utile à la personne que vous ne le pensez.

Il est suggéré de n’offrir que des conseils constructifs et réalisables ; si vous ne pouvez pas le faire, il est préférable de rester silencieux et d’être présent pour accompagner votre proche avec son expérience.

Il est essentiel d’ancrer la personne et de veiller à ce qu’elle soit connectée à la réalité.
Ainsi, si quelqu’un vous tend la main lorsqu’il a besoin de soutien, vous devez vous assurer que vous êtes sincèrement présent à ses côtés pendant sa crise de panique.

Les crises de panique peuvent être difficiles à gérer, et il est essentiel de concevoir des stratégies d’adaptation à de telles situations pour vous permettre de les surmonter.

Si vous ne parvenez pas à gérer vos crises de panique, envisagez de consulter un médecin. Je vous conseil de passer notre Test d’Anxiété et de stress, vous recevrez à cet effet un document important pour vous accompagner dans cette démarche.

Quelle est l’attitude à avoir avec la personne ?

Si une personne que vous connaissez a une crise de panique, elle peut devenir extrêmement anxieuse et ne pas penser clairement.

Vous pouvez donc l’aider en faisant ce qui suit :

  • Restez avec la personne et gardez votre calme,
  • Parlez-lui avec des phrases simples et courtes,
  • Soyez prévisible. Évitez les surprises,
  • Ne faites pas d’hypothèses sur ce dont il ou elle a besoin, car Il est préférable de le lui demander,
  • Aidez-la à ralentir sa respiration en respirant avec elle et en comptant régulièrement jusqu’à 10.

Quelles sont les choses à dire ?

  • « Tu peux t’en sortir. »
  • « Dis-moi ce que je peux faire pour toi. »
  • « Concentres-toi sur ta respiration. »
  • « Ce que tu ressens est effrayant, mais ce n’est pas dangereux. »
  • « Je suis fier de toi. »

Quels avantages ont ces phrases ?

  • Réduire la quantité de stress dans les situations stressantes,
  • Aider à contrôler une situation confuse,
  • Prévenir la situation d’un scénario catastrophe.

Les choses à ne surtout pas dire !

Il y a certaines choses que vous ne devez absolument pas dire à quelqu’un pendant une crise de panique.
Cela n’aidera pas la personne à calmer la situation et ne dissipera pas son épisode d’angoisse et de terreur.

Voici quelques-unes des phrases à ne surtout pas dire :

  • Ne dites surtout pas à votre proche « calmes-toi »,
  • Ne faites pas abstraction de leur état. Abstenez-vous de dire « c’est dans ta tête » ou « ça va aller, ou ça va passer »,
  • Ne les embarrassez pas et ne leur faites pas honte de leur état. Rien du genre « c’est reparti » ou « voilà la reine/le roi du drame »,
  • Ne minimisez pas en évoquant vos propres expériences. « Ça m’est arrivé à moi aussi ». « Je suis anxieux aussi, et j’ai fait ça »,
  • Ne dites surtout pas: « Ne penses pas à des choses effrayantes »,
  • Ou: « Tu ne fais pas assez d’efforts »,
  • Ou bien: « Tu exagères les choses. »

Évitez toute condescendance ou de minimiser la situation à l’égard d’une personne qui a une crise de panique peut vraiment en aggraver les symptômes.

Ce comportement peut également faire en sorte que la personne se sente isolée et gênée par son état, de plus, elle risque de ne pas vous demander de l’aide à l’avenir.

Les déclarations encourageantes ne sont pas non plus nécessaires ; parfois, une présence silencieuse peut s’avérer utile tout comme les exercices de respiration.

Comment sont constituées les crises d’angoisses et la peur panique ?

Une crise de panique se caractérise par la précipitation de symptômes émotionnels et physiques dus à une peur et une anxiété grave.
L’ensemble provoque un état d’excitation intense, qui peut se manifester par une douleur physique et une sensation de constriction au niveau du cœur.

Les crises de panique peuvent donner l’impression d’être en train de mourir et le sentiment d’une mort imminente. Ces symptômes sont terrifiants et n’arrangent rien au fait que le pire puisse se produire.

Les critères diagnostiques sont les suivants

Une attaque de panique est une poussée soudaine de peur ou de malaise intense qui atteint son apogée en quelques minutes, Pendant ce temps, quatre (ou plus) des symptômes suivants font surface :

  • Secousses ou tremblements,
  • Transpiration,
  • Palpitations, rythme cardiaque rapide ou cœur battant,
  • Essoufflement,
  • Sensation d’étouffement,
  • Douleurs thoraciques ou sensation de congestion,
  • Nausées ou troubles abdominaux,
  • Sensation de chaleur ou de frissons,
  • Étourdissement, vertige ou évanouissement,
  • Sensation d’engourdissement ou de picotement,
  • Peur de perdre le contrôle ou impression de devenir fou,
  • Sensation de mourir,
  • Déréalisation (irréel) ou dépersonnalisation (détachement de soi).

Quelles sont les techniques d’ancrage que vous pouvez enseigner à votre proche ?

Le but des techniques d’ancrage est extrêmement simple : relier l’individu au présent.

Lorsqu’il a des crises de panique, votre proche quitte le présent pour un hypothétique et catastrophique futur ou le pire a lieu.

Ces techniques vous permettront de réduire les symptômes et d’accompagner votre proche vers le présent.
Je vous invite donc à lui parler des techniques ci-après:

  • Exercice de respiration :
    La respiration est essentielle pour survivre au chaos. Pratiquez la méditation et la respiration profonde.
    Le fait de vous concentrer sur votre respiration pour calmer votre esprit et votre corps vous aidera à vous sortir de la situation problématique.
    Cela vous aidera à réduire la réaction physiologique de votre cerveau après avoir percé le danger.
  • Marchez, bougez, dansez :
    L’énergie accumulée dans le corps en raison de la crise de panique peut vous rendre immobile, figé, tétanisé.
    Il est essentiel d’entraîner votre esprit à continuer à fonctionner dans cette situation.
    Diffusez l’énergie refoulée en marchant, en bougeant ou même en dansant.
  • Imaginez un endroit heureux :
    Essayez de faire dériver vos pensées vers la solution.
    Pensez à un endroit heureux et concentrez-vous sur cette pensée. Il peut s’agir d’une île avec un soleil qui se déverse sur vous ou d’une simple promenade dans un parc.
    En imaginant et en vous concentrant sur cet endroit heureux, vous détournez vos pensées anxieuses.
  • Interrogez vos pensées anxieuses :
    Les pensées de panique se concentrent généralement sur les scénarios négatifs.
    Essayez de vous concentrer et de questionner vos pensées sur les résultats et les scénarios positifs.
    Cela vous aidera à surmonter la situation.
  • Pratiquez et entraînez votre esprit par la méditation:
    La méditation aide à calmer votre esprit et votre corps ; elle entraîne votre esprit à rester sous contrôle même dans un scénario de conflit.
    Une fois que vous aurez entraîné votre esprit, il vous aidera à jauger les situations difficiles sans ressentir de la frayeur et en intellectualisant les choses.
  • Consultez un médecin:
    Si vous pensez que la situation est trop écrasante pour vous ou votre proche, n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel (ce test d’anxiété fournit un document pour faciliter l’échange avec le médecin).

En conclusion

J’espère sincèrement que ces conseils pourront vous apporter de l’aide au quotidien et vous permettront d’affronter avec plus d’efficacité les crises de panique.

Si malgré tout les attaques de panique prennent de plus en plus de place, n’hésitez pas à consulter l’accompagnement Anti-Stress & Anxiété, 100% gratuit.

A très bientôt,

Henri Hélias

[Covid-19] Hugh Grant s’est Confié sur ses Symptômes de Panique !

[Covid-19] Hugh Grant s’est Confié sur ses Symptômes de Panique !

Le 10 novembre, Hugh Grant a révélé dans l’émission « The Late Show », que sa femme et lui ont tous deux présenté des symptômes du COVID-19 au début de l’année, et qu’un symptôme en particulier l’a inquiété.

Hugh Grant a déclaré avoir commencé à remarquer ses symptômes en février.

« Cela a commencé par un syndrome très étrange où je n’arrêtais pas de transpirer, c’était vraiment embarrassant », a-t-il déclaré à Colbert dans l’interview.

« Ensuite, j’ai eu l’impression que mes globes oculaires étaient trois fois trop gros et j’ai eu l’impression que quelqu’un d’immense était assis sur ma poitrine…. je me suis dit que je ne savais pas ce que c’était et que j’étais perdu… »

Puis Hugh Grant raconte qu’un jour suivant, alors qu’il marchait dans une rue, il s’est rendu compte qu’il avait perdu son odorat.

« Je me suis dit que je ne sentais plus rien, et j’ai commencé à paniquer« , a-t-il dit.

À ce moment-là, on commençait tout juste à parler de la perte du goût ou de l’odorat comme d’un symptôme possible du COVID-19.

« J’ai commencé à renifler mes fleurs… rien « , a dit Hugh Grant.

Puis il est devenu « de plus en plus désespéré » et a fini par renifler des poubelles.

« Vous voulez renifler les aisselles des étrangers parce que vous ne pouvez tout simplement pas sentir quoi que ce soit ».

Plus tard, lorsqu’il est rentré chez lui, dit-il, il a vaporisé le Chanel n°5 de sa femme directement dans son visage.

« Je ne sentais plus rien, cela m’a fait complètement paniquer », a-t-il affirmé.

La perte du goût ou de l’odorat peut sembler être l’un des symptômes les plus étranges du COVID-19, mais c’est en fait un symptôme assez courant d’autres maladies virales.

Cependant, la recherche montre que c’est aussi l’un des symptômes les plus persistants de l’infection.

Dans une étude américaine portant sur 202 patients atteints de COVID-19, 113 ont déclaré avoir perdu leur sens du goût ou de l’odorat.
Parmi eux, environ la moitié (55 participants) ont retrouvé leur goût et leur odorat en l’espace de quatre semaines, et 10 % (12 personnes) ont déclaré qu’ils souffraient toujours d’une perte de goût et d’odorat à ce moment-là.

Les autres symptômes courants de COVID-19 comprennent la fièvre, la toux, l’essoufflement, les douleurs musculaires, les maux de tête, la fatigue, la congestion, les nausées et les vomissements.

Étant donné que bon nombre de ces symptômes se recoupent avec ceux de la grippe saisonnière, les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) affirment que la présence de ces symptômes et de la perte du goût ou de l’odorat est un bon indicateur de la présence du COVID-19 plutôt que de la grippe.

Dans tous les cas, il est conseillé de consulter un médecin si vous présentez ces symptômes afin de déterminer si un test de dépistage de la grippe ou du COVID-19 est approprié.

L’ensemble de ces symptôme et leur aspect variable d’un individu à l’autre, à tendance à provoquer des épisodes de panique plus ou moins importants.

Hugh Grant n’a pas affirmer avoir fait un test COVID-19 à ce moment-là, mais il a indiqué qu’il avait fait un test d’anticorps il y a environ un mois.

« Nous avons des anticorps, et j’en suis plutôt fier », a-t-il déclaré. « J’ai toujours ces anticorps, donc je sais c’que c’était ».

Les tests d’anticorps recherchent la présence d’anticorps que le corps fabrique, en réponse à une infection, et les experts mettent généralement en garde contre une lecture excessive des résultats.

Mais en l’absence de test pendant l’infection active, un test d’anticorps positif pourrait donner un certain contexte à des symptômes comme ceux que Hugh Grant a ressentis.

Cependant, les experts affirment qu’un test d’anticorps positif n’est pas nécessairement la preuve d’une « immunité » globale contre le coronavirus.

À l’heure actuelle, Hugh Grant et sa femme se sont tous deux rétablis sans encombres du COVID-19, ainsi que leurs 3 enfants.

Comment réduire l’Intensité de ses Angoisses Nocturnes ?

Comment réduire l’Intensité de ses Angoisses Nocturnes ?

L’angoisse peut toucher tous les aspects de notre vie et vous avez certainement remarqué qu’elle peut-être bien pire dans le calme de la nuit, non ?

Non seulement cette situation est épuisante et frustrante, mais un mauvais sommeil peut nous rendre encore plus angoissé le lendemain.

Après une longue et pénible journée, vous grimpez dans votre lit et attendez que le sommeil vienne, mais votre esprit a malheureusement d’autres idées et les angoisses nocturnes commencent à montrer le bout de leur nez.

Au lieu d’avoir un sommeil réparateur, vous pensez au travail, au comportement de votre manager, aux factures ou à une conversation gênante que vous avez eue plus tôt dans la journée.


En bref: votre tête devient vite encombrée de soucis et il est impossible de vous endormir.

Me concernant, comme au travers des différents témoignages que je reçois quotidiennement, les angoisses nocturnes ont une présence récurrente:

« Je pense que mes angoisses, quand elles s’amplifient la nuit, c’est quand je me sens complètement seule« , dit Élodie, 26 ans.

« Je pense trop, ce qui m’empêche de dormir, car je ne peux pas m’arrêter. »

« Le pire, c’est quand ça se transforme en crises d’angoisses violentes où ma poitrine se serre. J’ai l’impression que je ne peux pas respirer et j’ai des sueurs nocturnes« , ajoute-t-elle.

« Le lendemain, je suis épuisée, j’ai du mal à fonctionner et j’ai du mal à me lever, ce qui gâche toujours ma journée ».

Pourquoi les angoisses sont-elles plus violente pendant la nuit ?

nos angoisses nocturnes sont de plus en plus présentes et nous empêchent de dormir correctement.

Pour le Docteur Eric Mullens « Le sommeil est un état qui nous permet de récupérer pour être à même de réattaquer une nouvelle journée dans de bonnes conditions physiques. La nuit le corps se restaure, il se défend contre les infections, il fabrique des hormones, la peau ne se régénère que la nuit. En un mot, le corps est loin de rester inactif. »

« Cependant, ce n’est pas le cas pour les nombreuses personnes qui luttent contre leurs angoisses et leurs crises de panique nocturnes« .

Il n’y a pas de raison unique pour laquelle les gens souffrent d’angoisses ou de crises de panique la nuit, explique-t-il, mais plusieurs facteurs peuvent être en cause.

Nous savons effectivement que le cerveau ne s’éteint pas pendant le sommeil, il est donc possible que des inquiétudes ou des angoisses refoulées se manifestent dans notre cerveau inconscient, entraînant des crises d’angoisses nocturnes.

Le simple fait d’être conscient que les autres dorment profondément peut entraîner également un sentiment d’isolement et aggraver ces angoisses.

De petits problèmes, comme oublier de poster une lettre ou de passer un appel anodin, peuvent soudain sembler bien pires qu’ils ne le sont en réalité.

Autre point important, celles et ceux qui luttent contre l’angoisse et les crises de panique pendant la journée sont plus susceptibles de ressentir ces symptômes la nuit.

Il y a effectivement moins de distractions pour les empêcher de s’inquiéter excessivement et leurs angoisses nocturnes, accrues, sont susceptibles d’affecter la qualité de leur sommeil.

Que pouvez-vous faire pour faire face ?

J’ai pu observer que la relation entre le sommeil et la santé mentale est cyclique.

En effet, si vous avez un mauvais sommeil, vous risquez de vous sentir fatigué le lendemain, ce qui peut rendre les choses encore plus difficiles et stressantes, aggraver l’angoisse et l’anxiété, et entraîner une autre nuit de sommeil perturbée.

Si vous subissez des angoisses nocturnes et que vous avez du mal à vous endormir, vous pouvez cependant prendre certaines mesures.

1. Evitez totalement la Caféine

Je vous parle de mon expérience personnel et des personnes que j’ai pu accompagner qui subissaient les angoisses nocturnes.

Limitez la caféine, le sucre et l’alcool au maximum pendant la journée !

Ces substances peuvent vous rendre anxieux, angoissé et agité la nuit, et peuvent vous empêcher de vous endormir et d’avoir un sommeil réparateur.

A cet effet n’hésitez surtout pas à regarder les étiquettes de vos boissons et de vos aliments, afin d’éviter au maximum la caféine.

Vous pouvez également essayer les tisanes, notamment l’extrait de camomille ou de valériane, qui peuvent favoriser le sommeil.

2. Anticipez votre journée du lendemain

S’organiser pour le lendemain peut aider à vous rassurer, dans la mesure où les zones d’ombres que remplissent vos angoisses seront moins présentent.

En effet, Beaucoup de personnes ont du mal à s’endormir parce qu’elles sont angoissées pour le lendemain.
Vous pouvez essayer de réduire ces angoisses nocturnes en vous assurant que vous avez tout préparé 😉

Par exemple, vous pouvez avoir une liste de choses à faire ou même préparer vos vêtements à l’avance sans soucis.

3. Quelle est la routine de sommeil à mettre en place ?

En développant une routine de relaxation avant d’aller au lit, vous aidez votre corps à reconnaître l’heure du sommeil et à enclencher votre cycle.

Essayez d’aller au lit et de vous réveiller à la même heure chaque jour.
Même le week-end, essayez de vous lever à une heure qui n’est pas trop différente de celle à laquelle vous vous levez en semaine et vous verrez que les effets dans la qualité de votre sommeil se feront rapidement sentir.

Il est également important de s’assurer que vous vous donnez le temps de dormir.

Se coucher trop tard et ne pas vous laisser assez de temps pour dormir peut vous amener à vérifier constamment l’heure et à vous inquiéter de ne pas vous sentir reposé le lendemain et je dois dire que c’est le cas le plus fréquent !

4. Comment mettre en place des routines de relaxation ?

Prendre des mesures en terme de relaxation pour se détendre, avant de se coucher, peut également faire toute la différence 🙂

Certaines personnes trouvent que se calmer en écoutant de la musique relaxante ou en prenant un bain peut aider.

Les exercices de respiration, la relaxation musculaire et la visualisation de scènes associées à des souvenirs heureux peuvent également aider.

Cependant, il est essentiel d’éviter d’utiliser son ordinateur portable ou son téléphone une heure environ avant de se coucher, car certains appareils émettent une lumière bleue qui, selon les recherches, peut interrompre notre sommeil.

Bien heureusement, certaines lunettes permettent de filtré ce type de lumière, afin de ne pas avoir le sommeil perturbé.

Vous pouvez tout à fait mettre en fond une vidéo apaisante de relaxation, en diminuant au maximum la luminosité de votre écran.

Faites un break

L’insomnie est frustrante, mais rester au lit et essayer de s’endormir ne fera qu’empirer les choses.
Si vous ne pouvez pas vous rendormir dans les 40 minutes et bien levez-vous, brisez le cycle !

Certaines personnes ont effectivement une phobie du sommeil et se focalisent sur leur incapacité à s’endormir, ce qui peut devenir un gros souci d’angoisse et d’anxiété.

Si vous n’arrivez pas à vous endormir, levez-vous et faites autre chose.

La lecture peut être thérapeutique et vous pouvez également pratiquer la méditation de pleine conscience.

Sollicitez l’aide d’un spécialiste

Si vous souffrez d’une angoisse ou d’une anxiété trop forte qui affecte votre sommeil et d’autres aspects de votre vie, il est important d’obtenir de l’aide.

Si vous constatez que des sentiments d’angoisses nocturnes et d’anxiété commencent à affecter de manière significative votre vie quotidienne, y compris votre incapacité à dormir, vous pouvez parler avec votre médecin au sujet des options de traitement, telles que les médicaments.

Egalement, les thérapies par la parole peuvent inclure une thérapie cognitivo-comportementale, qui peut aider à changer votre façon de penser et de vous comporter, en particulier lorsqu’il s’agit de pensées négatives.

Parler de vos problèmes avec votre médecin peut être difficile, c’est pourquoi j’ai produit un guide de dialogue à utiliser avec lui.

à très bientôt,

Henri Hélias

Catherine a guéri de son Anxiété Généralisée, Découvrez Comment

Catherine a guéri de son Anxiété Généralisée, Découvrez Comment

Catherine se confie sur son anxiété généralisée.

*Catherine était une bonne amie à moi qui subissait depuis de nombreuses années une anxiété généralisée

*Le nom de cette personne a été changé car elle souhaite conserver l’anonymat.

Il est très rare d’obtenir un témoignage concernant l’anxiété généralisée, Catherine nous fait part de son histoire, pleine de sagesse.
Vous verrez que ce témoignage est bouleversant et devrait vous aider à lâcher prise au sujet de l’anxiété.

Comment l’anxiété a pris tant de place dans sa vie ?

Catherine a aujourd’hui 3 enfants, un mari aimant et des amis extraordinaires qui ont fait tout leur possible pour l’aider à surmonter son trouble de l’anxiété généralisée.
Parfois, son anxiété, ses frayeurs et ses craintes excessives apparaissaient de nulle part, et d’autres fois, quelque chose la déclenchait.
Auparavant, elle vivait sa vie dans la peur, au jour le jour, ne sachant pas quand son trouble de l’anxiété allait frapper encore une fois.

Catherine a tout essayé, des médicaments contre l’anxiété, aux herbes et même aux antidépresseurs pendant un certain temps.
Son plus grand succès est venu des médicaments contre l’anxiété qu’elle a pris les premières semaines.
Ces antidépresseurs avaient pour intérêt d’apaiser temporairement ses symptômes physiques liés aux crises de panique.

Catherine s’est vite retrouvée à peine capable d’accomplir les tâches physiques les plus simples.
La prise de décision a également été difficile pour elle, mais elle s’est efforcée de faire de son mieux chaque jour à la maison, avec sa famille, et au travail…

Le jour est venu où Catherine était si fatiguée de sa lutte contre son trouble panique, qu’elle a pris quelques semaines de congé pour essayer de retrouver son énergie et de reposer son esprit fatigué.


De simples tâches étaient devenus insurmontables et ses journées de travail était extrêmement fatigantes.


Une fatigue chronique s’était installée quand un véritable miracle s’est produit !

Elle avait réussi à vaincre naturellement sont T.A.G (trouble de l’anxiété généralisée).

Encore plus impressionnant: elle n’a pas eu une seule crise d’anxiété au cours des 3 semaines suivantes, pendant son repos.

Comment Catherine a déjoué les pièges de l’effroi et des craintes ?

Elle me raconte maintenant avec joie comment son esprit a complètement abandonné la lutte: elle était dans un tel état de fatigue physique à cause de toutes les luttes et fuites, que son esprit et son corps n’avaient plus l’énergie nécessaire pour continuer à chercher les menaces qui causaient son anxiété, et à la place elle a brandi un drapeau blanc mental, avec un panneau qui disait : Je me rends.

Comment se fait-il qu’une personne qui a souffert pendant des années d’anxiété aigue en allant de médecin en médecin pour essayer d’obtenir des réponses et des solutions, ait pu soudainement en être soulagée si rapidement ?

C’était vraiment incroyable ! Les semaines ont passé et, alors qu’elle apportait quelques changements simples à son mode de vie, son énergie était lentement revenue, et elle était maintenant libérée de toutes sa nervosité, de ses inquiétudes et des frayeur qu’elle avait au quotidien.

Il y a là un message incroyable pour quiconque souffre régulièrement de l’anxiété généralisée.


Le message n’est bien sûr pas de se fatiguer complètement d’une manière ou d’une autre !
Mais de remarquer à quel point votre esprit est puissant et qu’en un instant vous êtes tout à fait capable de vaincre naturellement votre anxiété.

Catherine a mentionné qu’elle avait encore ces sensations physiques qui accompagnaient ses troubles de l’anxiété généralisés pendant un court moment encore, mais qu’elle avait déjà abandonné la lutte et enlevé l’attention qu’elle donnait à ses craintes,

« plus aucune attention, plus d’anxiété généralisée du tout » m’a-t-elle dit.

Elle s’est recentrée pendant ces trois semaines de repos sur elle-même, elle s’est également concentrée sur le repos de son état de fatigue et les priorités de son esprit ont immédiatement changé.

Elle est passée de la concentration sur le danger potentiel que ses symptômes de peur pourraient lui apporter dans un avenir proche, au fait que son corps puisse obtenir le repos dont il a besoin et qu’il mérite.

Est-ce que Catherine y est arrivée simplement ?

L’anxiété peut se manifester sous de nombreux angles différents et il faut du recul pour la vaincre naturellement…
Une fois que vous avez surmonté un symptôme physique d’anxiété, un autre peut apparaître…

Mais il existe une technique d’imagerie mentale simple que je souhaite partager avec vous et qui vous permettra de faire baisser rapidement votre niveau d’anxiété:

  • Conditionnez une image dans votre esprit de votre plus grande peur, à l’image d’une petite souris qui vous suit partout où vous allez,
  • Vous pouvez donner un nom à cette souris si vous voulez. Néanmoins, ayez l’image de cette petite souris comme votre plus grande peur,
  • Tout ce que cette souris veut, c’est votre attention ! Alors dites-lui sans cesse que vous n’avez pas de temps à perdre en ce moment,
  • Maintenant, imaginez que la souris ne vous suit plus. Imaginez qu’elle est attristée par cette nouvelle et qu’elle est laissée pour compte. Après quoi occupez votre esprit à autre chose IMMEDIATEMENT.

Chaque fois que vous sentez la peur remonter, discutez à nouveau avec votre image mentale de la souris.

Une fois que c’est fait, continuez votre chemin car la souris est à nouveau laissée derrière vous.
C’est une méthode puissante lorsqu’elle est appliquée de manière cohérente et régulière, ne l’oubliez pas.


A cet effet, vous devez porter toute votre attention sur ce que vous faisiez à ce moment-là, à savoir SENTIR que votre peur a été laissée derrière vous.

Un dernier message, si vous sentez que vous n’êtes pas très doué pour l’imagerie mentale, ne cédez pas. Avec le temps, cela deviendra facile et vous aurez acquis un outil puissant pour surmonter vos peurs sur-le-champ.

Vous souffrez d’anxiété Généralisée ? Ce témoignage vous a aider à surmonter vos difficultés et votre anxiété ? Faites-nous part de votre expérience dans les commentaires.


Si vous souhaitez faire disparaitre définitivement votre anxiété et vos angoisses, n’hésitez pas à consulter nos accompagnements.

A très bientôt,

Henri

Pourquoi l’Angoisse Permanente est Moins Grave qu’elle n’y parait ?

Pourquoi l’Angoisse Permanente est Moins Grave qu’elle n’y parait ?

« La partie anxieuse de votre cerveau ne peut réapprendre qu’en période d’inquiétude et d’angoisses accrues. Elle met donc tout en œuvre pour provoquer les symptômes à répétition. »

Découvrez pourquoi les symptômes d'une angoisse permanente sont totalement disproportionnés

La souffrance, la vulnérabilité et une angoisse permanente peuvent prendre le contrôle de votre vie à tout moment et personne n’est à l’abris.

Il faut savoir que l’angoisse répété peut entraîner des crises de panique par automatisme. Ces même crises de panique vont donner l’impression à une personne de perdre tout contrôle sur sa vie et sur son environnement.


Ces crises peuvent agir, par exemple, en faisant penser à une personne que sa vie est en danger et qu’elle peut mourir.

Lors d’épisodes de crises de panique et de frayeur, de nombreuses questions surgissent dans les esprits, notamment des questions comme « Vais-je mourir ? Est-ce que quelqu’un près de moi va m’aider ?

De plus, ces personnes peuvent ressentir divers symptômes, ce qui déclenche de telles questions. Toutes ces pensées sont un aspect normal de l’angoisse et de la panique ressentie.

Mais il faut que vous sachiez une chose : les symptômes de l’angoisse et d’une telle crainte ne vous tueront jamais.

Je vous invite donc à découvrir dans cet article d’où peuvent venir cette angoisse totalement disproportionnée et qui contrôle votre vie.

Que se passe t-il pendant une crise d’angoisse ?

Supposons qu’une situation ou un événement spécifique déclenche une angoisse permanente et déclenche le processus d’une crise de panique (avec des symptômes tels que la frayeur, l’appréhension extrême, l’inquiétude excessive…).

La réaction de la personne au facteur de stress lui donne l’impression d’avoir perdu le contrôle.
De ce fait, elle va alors avoir des pensées répétés, hostiles, et son rythme cardiaque va s’accélérer.

En réalité, c’est le début de la réaction de « fuite » ou de « combat » du corps, qui se prépare à affronter le « danger » qui se présente.
Bientôt, des symptômes disproportionnés, comme une sécheresse accrue de la bouche et des tremblements de mains, vont apparaitre.

Le système nerveux sympathique rentre en jeu

En premier lieu, on peut noter que ce système est la clé de l’apparition de la réaction de combat ou de fuite, qui est une tactique de survie automatique chez l’être humain.

De ce fait, cette réaction amène différents systèmes du corps à se préparer et à faire face à la menace imminente ; cela peut inclure l’augmentation de l’apport sanguin aux régions qui en ont besoin et la restriction d’autres fonctions du corps comme la digestion, etc.

En second lieu, ces changements dans le corps pourront finir par être remarqués. La prise de conscience de ces changements va entraîner encore plus d’incertitude, de douleur et d’effroi…jusqu’à l’a rendre permanente.

Enfin, les victimes se concentreront sur l’oppression thoracique, la respiration superficielle, etc.
Il faut savoir que tous ces symptôme font parti d’un ensemble de mauvaises interprétations, car en vérité les symptômes de l’angoisse ne vous tueront jamais !

Un véritable cercle vicieux s’enclenche: les symptômes augmentent, l’angoisse suis, les symptômes ré-augmentent, etc. L’augmentation de la peur amène le corps à faire monter la production d’adrénaline pour répondre au danger.

Enfin, cette réaction normale du corps aux menaces peut être déformée par l’angoisse, créant ainsi un scénario fictif et exacerbé !

Les symptômes d'une angoisse permanente sont réellement disproportionnés et viennent d'un décalage entre la réalité et l'interprétation qu'en fait le cerveau.

Les symptômes perçus sont éprouvants et douloureux

Une fois l’épisode terminé, les gens ont souvent du mal à expliquer la raison de leur forte réaction à la situation initiale…

Réaction qui en a déclenché une autre, puis a fait boule de neige et s’est transformée en une véritable crise de panique. On peut donc facilement en conclure qu’une angoisse permanente a des symptômes totalement disproportionnés par rapport à la réalité.

Les symptômes de l’angoisse et des crises de panique peuvent être effrayants et gênants, mais ils ne peuvent pas vous tuer, (même si les personnes ont tendance à les ressentir comme tels).

Qui plus est , Il est important de noter que l’angoisse peut être facilement traitée par la TCC et la PNL, les changements de mode de vie comme la méditation, la limitation de la consommation d’alcool, l’exercice régulier, le yoga, etc.

Il ne s’agit donc absolument pas d’une affection mettant votre vie en danger 😉

Conclusion

J’espère sincèrement vous avoir transmis les informations vous permettant de relativiser. Si vous souhaiter suivre un accompagnement pas à pas, n’hésitez pas à consulter cette page.

A très bientôt,

Henri Hélias

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