Vous vous sentez stressé et vous avez un doute concernant vos symptômes ? La crainte et la peurs s’immiscent subtilement et de plus en plus, dans votre vie ?
Et bien si c’est le cas, sachez que vous êtes au bon endroit !
Sachez que l’angoisse occasionnelle fait partie intégrante de la vie, tout le monde se sent anxieux de temps en temps 😉
Vous pouvez effectivement vous sentir plein(e) d’appréhension lorsque vous êtes confronté à un problème au travail, avant de passer un test ou avant de prendre une décision importante.
Mais les troubles de l’angoisse ne se limitent pas à une inquiétude ou à une peur passagère. Pour une personne souffrant d’un trouble de l’anxiété, elle ne disparaît pas et peut s’aggraver avec le temps.
L’angoisse excessive peut vous faire éviter le travail, l’école, les réunions familiales et d’autres situations sociales qui pourraient déclencher ou aggraver les symptômes.
Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de troubles de l’anxiété: notamment le trouble de panique et les phobies.
j’insiste sur le fait que l’anxiété est une tout à fait émotion normale… Et c’est la façon dont votre cerveau interprète le danger qui pose problème !
Sommaire
Quels sont les différents types de troubles de l’anxiété ?
L’anxiété est liée à un ensemble de troubles, eux même liés à des causes multiples (environnement familial, facteur génétique, choc psychologique…)
Retrouvez ci-dessous une liste des principaux troubles de l’anxiété qui existent.
Trouble de l’anxiété généralisée :
Vous ressentez une inquiétude et une tension excessives, irréalistes, sans raison ou presque. Les symptômes physiques sont en général extrêmes avec des douleurs thoraciques et l’impression que l’on subit une attaque cardiaque.
Attaque de panique ou trouble de panique :
Vous ressentez une peur soudaine et intense qui provoque une crise de panique. Lors d’une crise de panique, vous pouvez transpirer, ressentir des douleurs thoraciques et avoir des battements de cœur (palpitations). Parfois, vous pouvez avoir l’impression de vous étouffer ou d’avoir une crise cardiaque.
Agoraphobie/Claustrophobie :
Vous avez une frayeur intense d’être dans un endroit où il semble difficile de s’échapper (avion, transports publics, ascenseur etc.) et d’obtenir de l’aide en cas d’urgence.
Dans le cas de l’agoraphobie, vous pouvez au contraire avoir peur d’être dans un endroit ouvert à la vue de tous.
Trouble d’anxiété sociale ou phobie sociale :
Ce trouble se caractérise par une inquiétude et une conscience de soi négatives et accablantes face aux situations sociales quotidiennes.
Vous êtes obsédé par l’idée que les autres vous jugent ou que vous soyez gêné ou ridiculisé.
Phobies spécifiques :
Vous ressentez une peur intense d’un objet ou d’une situation spécifique, comme les objets tranchants ou un vertige excessif. Cette peur va au-delà de ce qui est approprié et peut vous amener à éviter des situations ordinaires.
L’angoisse de séparation :
Les enfants ne sont pas les seuls à se sentir effrayés ou anxieux lorsqu’un être cher part.
N’importe qui peut être atteint du trouble d’angoisse de séparation.
Si c’est le cas, vous vous sentirez très anxieux ou craintif lorsqu’une personne dont vous êtes proche vous quittera. Vous aurez toujours peur qu’il arrive quelque chose de grave à cette personne et vous imaginerez la pire situation.
Mutisme sélectif :
Il s’agit d’un type d’anxiété sociale dans laquelle les jeunes enfants qui parlent normalement avec leur famille ne parlent pas en public (en général dans le cadre de la vie scolaire).
Trouble de l’anxiété induit par les médicaments :
La consommation de certains médicaments ou de drogues illégales, ou le sevrage de certaines drogues peuvent déclencher certains symptômes d’angoisse.
Quels sont les causes et symptômes de ces névroses et de cette frayeur ?
1. En savoir plus sur les symptômes
Le principal symptôme du trouble de l’angoisse est une peur ou une inquiétude excessive. Le T.A.G peut également rendre difficile la respiration, le sommeil et en conséquence la concentration.
Les symptômes courants sont les suivants :
- Peur et malaise,
- Sentiments de panique, de malheur ou de danger,
- Des problèmes de sommeil,
- Ne pas pouvoir rester calme et immobile,
- Froid ressenti, des sueurs, engourdissement ou picotement des mains et des pieds,
- Un essoufflement au moindre effort,
- Le fait de respirer plus vite et plus rapidement que la normale (hyperventilation),
- Des palpitations cardiaques,
- La bouche sèche,
- Des nausées,
- Les muscles tendus,
- Des étourdissements,
- Le fait de penser sans cesse à un problème et de ne pas pouvoir s’arrêter (rumination),
- L’incapacité à se concentrer (à cause du sommeil ou des symptômes débilitants),
- Le fait d’éviter intensément ou de manière obsessionnelle les objets ou les lieux qui génèrent de la crainte.
2. Quels sont les causes ?
L’anxiété ou l’angoisse viennent en réalité d’un mélange complexe relatif à l’éducation, aux fréquentations, au facteur génétique… ces éléments vont jouer un rôle décisif dans le choix des personnes qui en souffrent et de celles qui n’en souffrent pas.
Certaines causes de l’angoisse sont donc:
Le facteur génétique :
Car les troubles anxieux et le stress peuvent se manifester au sein d’une famille.
La physiologie du cerveau :
Certaines recherches suggèrent en effet que les troubles de l’anxiété, peuvent être liés à des chemins neuronaux défectueux dans le cerveau de l’individu.
Le stress environnemental :
Il s’agit d’événements stressants que vous avez vus ou vécus. Les événements de la vie souvent liés aux troubles de l’angoisse comprennent les abus et la négligence pendant l’enfance, le décès d’un être cher, ou le fait d’être traumatisé par la violence.
Le sevrage ou la consommation abusive de drogues :
Certaines drogues peuvent être utilisées pour cacher ou diminuer les symptômes d’une peur panique et d’un manque de confiance en soi. Les troubles angoissants vont souvent de pair avec la consommation d’alcool et de drogues.
Les conditions médicales :
Certaines affections du cœur, des poumons et de la thyroïde peuvent provoquer des symptômes similaires aux troubles liés l’affliction de l’angoisse ou aggraver les symptômes d’anxiété. Il est important de passer un examen physique complet pour exclure d’autres troubles médicaux lorsque vous parlez d’angoisse et d’anxiété à votre médecin.
3. Quels sont les facteurs aggravants ?
Certains éléments vous rendent également plus susceptible de développer un trouble. C’est ce qu’on appelle les facteurs aggravants.
Il faut savoir que certains facteurs aggravants sont irréversibles et d’autres peuvent être atténués voir éradiqués avec un accompagnement adapté.
Les facteurs de risque des troubles d’anxiété sont les suivants :
Antécédents de troubles mentaux :
Le fait d’avoir un autre trouble de santé mentale, comme la dépression, augmente le risque de développer un trouble émotionnel et angoissant.
L’abus sexuel dans l’enfance :
L’abus ou la négligence émotionnelle, physique et sexuelle pendant l’enfance est lié aux troubles d’anxiété qui refonds surface plus tard dans la vie d’un individu. Ces troubles s’exprime la plupart du temps sous la forme d’un stress post-traumatique.
Traumatisme :
Vivre un événement traumatisant augmente le risque de syndrome de stress post-traumatique (SSPT), qui peut provoquer par la suite (et la plupart du temps) des crises de panique.
Événements négatifs de la vie :
Les événements stressants ou négatifs de la vie, comme la perte d’un parent dans la petite enfance, augmentent le risque des troubles de l’anxiété.
Maladie grave ou état de santé chronique :
L’inquiétude constante au sujet de votre santé ou de celle d’un proche, ou le fait de s’occuper d’une personne malade, peuvent vous faire ressentir un sentiment d’accablement et d’anxiété.
Toxicomanie :
La consommation d’alcool et de drogues illicites augmente le risque de souffrir de frayeur mentale. Certaines personnes utilisent également ces substances pour cacher ou atténuer les symptômes d’anxiété.
La timidité relative à l’enfance :
La timidité ainsi que le retrait des personnes et des lieux inconnus pendant l’enfance, sont liés à l’anxiété sociale chez les adolescents et les jeunes adultes.
Faible estime de soi / manque de confiance en soi :
Une perception négative de soi peut conduire à un trouble d’anxiété sociale ou phobie sociale et enclenche un cercle vicieux d’isolement de l’individu.
4. Comment diagnostiquer un Trouble de l’anxiété Généralisé ?
Si vous présentez des symptômes, votre médecin vous examinera et vous posera des questions sur vos antécédents médicaux. Il peut effectuer des tests pour exclure d’autres problèmes de santé qui pourraient être à l’origine de vos symptômes.
J’ai d’ailleurs crée un guide de discussion qui vous permettra d’échanger au mieux sur votre anxiété, vos angoisses et vos afflictions avec votre médecin.
Procurez-vous notre guide (imprimable) pour vous aider à poser les bonnes questions lors de votre prochaine consultation chez le médecin.
Henri Hélias
Si votre médecin ne trouve aucune raison physique à votre état de santé, il peut vous conseiller un psychiatre, un psychologue ou un autre spécialiste de la santé mentale.
Certains médecins pourront même vous poser des questions et utiliseront des outils et des tests pour savoir si vous souffrez d’un trouble lié à l’anxiété ou à l’angoisse.
Votre médecin tiendra compte de la durée de vos symptômes et de leur intensité lorsqu’il établira leur diagnostic.
Il est important de faire savoir à vos médecins si votre anxiété vous empêche d’apprécier ou d’accomplir les tâches quotidiennes à la maison, au travail ou à l’école, le traitement sera ainsi plus adapté à vos besoins.
Si vous souhaiter passer directement un test simple et efficace pour déterminer si vous souffrez d’un trouble lié à l’anxiété ou au stress n’hésitez pas à effectuer notre test ICI.
En savoir plus sur la Crise de Panique
1. Quels sont les symptômes lié à ce type d’affliction ?
Les personnes souffrant d’attaques ou de troubles de panique ont des symptômes récurrents et inattendus.
Les attaques de panique sont des périodes soudaines de peur intense qui se déclenchent rapidement et atteignent leur point culminant en quelques minutes.
Les attaques peuvent survenir de manière inattendue ou être provoquées par un élément déclencheur, tel qu’un objet ou une situation redoutée.
Voici les symptômes que peuvent ressentir les personnes atteintes d »une attaque de panique :
- Des palpitations et une accélération des battements de cœur,
- Une transpiration excessive,
- Des tremblements ou des secousses,
- Des sensations d’essoufflement, d’étouffement ou de suffocation,
- Un sentiment de malheur imminent,
- Un sentiment de perte de contrôle.
Les personnes souffrant du trouble de panique s’inquiètent souvent du moment où la prochaine attaque se produira. Ces personnes vont tenter activement de prévenir les attaques futures en évitant les lieux, les situations ou les comportements qu’elles associent aux crises de panique.
L’inquiétude et les efforts déployés pour les éviter entraînent des problèmes importants dans divers domaines de la vie et contribuent notamment au développement de l’agoraphobie.
2. Que peut-on dire des causes de la panique ?
On ne sait pas exactement aujourd’hui ce qui provoque les crises de panique ou les troubles de panique, mais ces facteurs peuvent jouer un rôle essentiel dans leur développement :
- Le facteur génétique,
- Un stress important,
- Un tempérament plus sensible au stress ou plus enclin aux émotions négatives,
- Certains changements dans le fonctionnement de certaines parties de votre cerveau (neuroplasticité négative).
Les crises de panique peuvent survenir soudainement et sans avertissement au début, mais avec le temps, elles sont généralement déclenchées par des situations bien spécifiques…
Certaines recherches suggèrent que la réaction naturelle de votre corps à un danger est impliquée dans les crises de panique.
Par exemple, si un grizzly vous poursuivait, votre corps réagirait instinctivement. Votre rythme cardiaque et votre respiration s’accéléreraient à mesure que votre corps se préparerait à affronter une situation potentiellement mortelle.
La plupart des mêmes réactions se produisent lors d’une crise de panique, à savoir que votre cerveau interprète de la mauvaise manière certaines situations et active le mode survie.
3. Quels sont les facteurs aggravants ?
Les facteurs qui peuvent augmenter le risque de développer des crises de panique ou un trouble de panique sont notamment les suivants (liste non exhaustive) :
- Vous avez des antécédents familiaux de crises de panique ou de trouble panique,
- Le stress majeur de la vie vous a déjà frappé, tel que le décès ou la maladie grave d’un proche,
- Un événement traumatisant, tel qu’une agression sexuelle ou un accident grave,
- Des changements majeurs dans votre vie, tels qu’un divorce ou l’arrivée d’un bébé,
- Le tabagisme aiguë ou la consommation excessive de caféine.
Si elles ne sont pas traitées, les crises de panique et le trouble panique peuvent affecter presque tous les domaines de votre vie.
Un autre point à ne pas négliger concerne le cercle néfaste que ces crises entraînent…
En effet, vous pouvez avoir tellement peur d’avoir d’autres crises de panique que vous vivez dans un état de peur constant, ce qui ruine votre qualité de vie et vous maintien dans la terreur.
4. Parlons un peu des complications liée à ce trouble
Parmi les complications que les crises peuvent provoquer (et d’après mes différents accompagnement), nous pouvons citer :
- Le développement de phobies spécifiques, comme la peur de conduire ou de quitter votre maison,
- Des soins médicaux fréquents pour des problèmes de santé et d’autres conditions médicales,
- Un évitement des situations et contextes sociaux,
- Divers problèmes liés au travail ou à l’école,
- Le début d’un trouble dépressif, d’un autre trouble anxieux ou de troubles psychiatriques,
- Un risque accru de suicide ou de pensées suicidaires,
- Une consommation abusive d’alcool ou d’autres substances,
- Des problèmes financiers qui maintiennent l’individu dans un état constant de survie.
Pour certaines personnes, le trouble panique peut inclure l’agoraphobie (le fait d’éviter des endroits ou des situations qui vous causent de l’anxiété).
Ce trouble va se développer tout simplement parce que l’individus va craindre de ne pas pouvoir échapper ou d’obtenir de l’aide si il a une crise de panique, il s’agit donc d’une panique anticipatoire.
En savoir plus sur l’Agoraphobie et la Claustrophobie
1. Les symptômes de l’Agoraphobie et de la Claustrophobie
Les personnes souffrant d’agoraphobie ont une peur intense d’au moins deux des situations ci-après :
- L’Utilisation des transports publics,
- Le fait d’être dans les espaces ouverts,
- Le fait d’être dans des espaces clos,
- De faire la queue ou d’être dans une foule,
- Le fait d’être seul(e) en dehors du foyer.
Les personnes agoraphobes évitent souvent ces situations, en partie parce qu’elles pensent qu’il pourrait être difficile, voir impossible, de fuir en cas de réactions de panique ou d’autres symptômes gênants.
Dans la forme la plus grave d’agoraphobie, une personne peut se retrouver confinée chez elle car elle est terrifiée par l’extérieur (la Covid-19 n’a pas été d’une grande aide).
2. Quelles sont les causes avérées ?
Les causes de l’agoraphobie ou de la claustrophobie peuvent être multiples :
- La biologie (y compris les conditions de santé et la génétique),
- Le tempérament,
- Le stress environnemental (en général, la vie en métropole est un facteur environnemental aggravant),
- Des traumatismes lors des expériences d’apprentissage.
3. En savoir plus sur les facteurs de risques concernant ces troubles
L’agoraphobie et la claustrophobie restent similaires dans les facteurs aggravants !
Elles peuvent en effet commencer dès l’enfance, mais elles se manifestent généralement à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte (généralement avant 35 ans).
Il faut savoir que les adultes plus âgés peuvent également la développer.
Autre fait important, l’agoraphobie est plus souvent diagnostiquée chez les femmes que chez les hommes.
Les facteurs de risque de l’agoraphobie et de la claustrophobie sont les suivants :
- Le fait d’avoir développé un trouble panique ou d’autres phobies,
- Le fait de répondre aux attaques de panique par une peur et un évitement excessifs,
- Avoir vécu ou vivre actuellement des événements stressants de la vie, tels que les abus, la mort d’un parent ou une agression,
- D’avoir un tempérament anxieux ou nerveux par nature,
- Avoir un parent lui-même atteint d’agoraphobie.
4. Quelles complications peut-on rencontrer ?
L’agoraphobie et la claustrophobie peuvent limiter considérablement les activités de votre vie…
En effet, si votre agoraphobie est grave, vous ne pourrez peut-être même pas quitter votre propre domicile. A l’inverse, si la claustrophobie est sévère, vous devrez constamment être à la recherche d’espaces ouverts.
En cas d’Agoraphobie et sans traitement, certaines personnes vont rester confinées chez elles pendant des années. Il se peut également que vous ne puissiez pas rendre visite à votre famille et à vos amis, aller à l’école ou travailler, faire des courses ou participer à d’autres activités quotidiennes normales.
Vous pouvez devenir dépendant de l’aide d’autres personnes et ça, personne ne le souhaite.
L’agoraphobie peut également conduire à ou être associée à :
- Une dépression,
- Des abus d’alcool ou de drogues,
- d’autres troubles de la santé mentale, y compris les autres troubles anxieux.
Quels sont les effets de la phobie sociale sur l’individu ?
1. En savoir plus sur les symptômes
Les personnes souffrant de troubles d’anxiété sociale ont en général une peur ou une anxiété intense face à des situations sociales ou face à une demande de performances.
Elles craignent que les actions ou les comportements associés à leur anxiété soient évalués négativement par les autres, ce qui les rendrait gênantes. Cette inquiétude pousse souvent les personnes souffrant d’anxiété sociale à éviter les interaction avec les autres.
De plus, le trouble d’anxiété sociale peut se manifester dans toute une série de situations, par exemple sur le lieu de travail ou dans le milieu scolaire.
Les sentiments de timidité ou de malaise dans certaines situations ne sont pas nécessairement des signes de trouble d’anxiété sociale, en particulier chez les enfants.
Les niveaux de confort dans les situations sociales varient en fonction des traits de personnalité et des expériences de vie. Certaines personnes sont naturellement réservées et d’autres sont plus extraverties.
Contrairement à la nervosité quotidienne, le trouble d’anxiété sociale comprend la peur, l’anxiété et l’évitement qui interfèrent avec la routine quotidienne, le travail, l’école ou d’autres activités.
Le trouble d’anxiété sociale commence généralement au début ou au milieu de l’adolescence, bien qu’il puisse parfois se manifester chez des enfants plus jeunes.
a) Les Symptômes émotionnels et comportementaux
Les signes et les symptômes psychiques du trouble d’anxiété sociale peuvent inclure :
- La peur persistante de situations dans lesquelles vous pourriez être jugé,
- La frayeur de se mettre dans l’embarras ou de s’humilier,
- Une peur intense d’interagir ou de parler avec des étrangers,
- Une crainte que les autres remarquent que vous ayez l’air anxieux,
- L’appréhension de symptômes physiques qui peuvent vous mettre dans l’embarras : rougir, transpirer, trembler ou avoir une voix tremblante,
- Le fait d’éviter de faire des choses ou de parler aux gens par crainte d’être embarrassé,
- D’éviter également les situations où vous pourriez être le centre d’attention,
- Le fait d’avoir de l’anxiété en prévision d’une activité ou d’un événement redouté,
- Le fait d’endurer une situation sociale avec une peur ou une anxiété intense,
- Imaginer les pires conséquences possibles d’une expérience négative lors d’une situation sociale.
Il faut savoir que pour les enfants, l’anxiété liée à l’interaction avec les adultes ou les pairs peut se manifester entre autre par des pleurs, des crises de colère, le fait de s’accrocher aux parents ou de refuser de parler dans des situations sociales.
Le trouble d’anxiété de performance (dont j’ai personnellement souffert), se manifeste lorsque vous ressentez une peur et une anxiété intenses uniquement lorsque vous parlez ou vous produisez en public (car vous vous sentez jugé constamment) mais pas dans d’autres types de situations sociales.
b) Les Symptômes physiques de la phobie sociale
Des signes et symptômes cette fois-ci physiques, peuvent parfois accompagner le trouble d’anxiété sociale et peuvent inclure :
- Des rougissements,
- Un rythme cardiaque rapide,
- Une transpiration excessive,
- Certains malaises ou nausées,
- Une difficulté prononcée à reprendre son souffle,
- Des étourdissements ou des vertiges,
- Des tensions musculaires.
Les symptômes du trouble d’anxiété sociale peuvent changer au fil du temps. Ils peuvent en effet s’accentuer si vous êtes confronté à beaucoup de stress ou d’exigences de la par des autres individus.
Bien qu’éviter les situations qui produisent de l’anxiété puisse vous faire vous sentir mieux à court terme, il est probable que votre anxiété persiste à long terme si vous ne suivez pas de traitement médical conjointement à un accompagnement en TCC.
2. Les causes avérées actuellement
Comme de nombreux autres troubles mentaux, le trouble d’anxiété sociale résulte probablement de facteurs biologiques et environnementaux. Les causes possibles sont donc les suivantes :
- Le facteur héréditaire :
Les troubles de l’anxiété ont effectivement tendance à se manifester dans les familles. Cependant, on ne sait pas exactement dans quelle mesure cela peut être dû à la génétique et dans quelle mesure cela est dû à un comportement appris. - La structure du cerveau :
Un élément du cerveau dont je parle très souvent est appelé l’amygdale limbique. Elle joue un rôle unique dans le contrôle vos réactions à la peur. Les personnes qui ont une amygdale hyperactive peuvent avoir une réaction de peur accrue, ce qui provoque une anxiété accrue dans les situations sociales. - L’environnement familial :
Le trouble d’anxiété sociale peut être en réalité un comportement acquis au fil des années.
En effet, certaines personnes peuvent développer cette condition après une situation sociale désagréable ou embarrassante. De plus, il peut y avoir un lien entre le trouble d’anxiété sociale et les parents.
Dans notre enfance, les parents (qu’on le veuille ou non d’ailleurs) ont joué le rôle de modèles.
Un comportement anxieux de leur part dans des situations sociales peut avoir provoqué des répercutions réelles sur le comportement des enfants.
3. Les facteurs aggravants
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer un trouble d’anxiété sociale ou de phobie sociale, notamment :
- Les antécédents familiaux :
Vous êtes plus susceptible de développer un trouble d’anxiété sociale si vos parents biologiques ou vos frères et sœurs en sont atteints. - Certaines expériences négatives :
Les enfants qui font l’objet de taquineries, d’intimidation, de rejet, de ridicule ou d’humiliation, peuvent être plus sujets au trouble d’anxiété sociale.
En outre, d’autres événements négatifs de la vie, tels que les conflits familiaux, les traumatismes ou les abus, peuvent être associés au trouble d’anxiété sociale. - Le tempérament :
Les enfants timides, timorés, repliés sur eux-mêmes ou retenus lorsqu’ils sont confrontés à de nouvelles situations ou personnes peuvent être plus exposés. - Nouvelles exigences sociales ou professionnelles :
Les symptômes du trouble d’anxiété sociale commencent généralement à l’adolescence, mais le fait de rencontrer de nouvelles personnes, de faire une intervention en public ou de présenter un travail important peut déclencher des symptômes pour la première fois. - Avoir une apparence ou une condition qui attire l’attention :
Par exemple, la défiguration du visage, le bégaiement ou les tremblements dus à la maladie de Parkinson peuvent accroitre négativement le sentiment de conscience de soi et peuvent déclencher un trouble d’anxiété sociale chez certaines personnes.
4. Les complications qui entrent en jeu
Sans traitement, le trouble d’anxiété sociale peut vous coûter la vie.
Les symptômes d’anxiétés peuvent interférer en effet avec le travail, l’école, les relations ou tout simplement le plaisir que vous pouvez ressentir au quotidien.
Vous pouvez à cet effet ressentir certaines complications :
- Une faible estime de soi,
- Une grande difficulté à s’affirmer,
- Un discours négatif,
- L’hypersensibilité à la critique,
- De faibles compétences sociales,
- Un isolement et des relations sociales difficiles,
- De faibles résultats scolaires et professionnels,
- L’abus de substances, comme la consommation excessive d’alcool,
- Dans les pires cas, le suicide ou des tentatives de suicide.
Ainsi (et d’après mes accompagnements), d’autres troubles d’anxiété et certains autres troubles de santé mentale, notamment les troubles dépressifs majeurs et les problèmes de toxicomanie, accompagnent souvent le trouble d’anxiété sociale.
En savoir plus sur l’angoisse de séparation
l’Angoisse de séparation est souvent considérée comme un problème auquel seuls les enfants sont confrontés.
Néanmoins, on peut diagnostiquer un trouble d’angoisse ou d’anxiété de séparation chez les adultes. Les personnes atteintes de ce trouble craignent de se séparer des personnes auxquelles elles sont attachées.
En effet, elles craignent souvent qu’un préjudice ou un malheur n’arrive à leurs proches pendant la séparation. Cette crainte les conduits à éviter d’être séparées et à la peur d’être seul.
Les personnes souffrant d’anxiété de séparation peuvent faire des cauchemars concernant la séparation des proches ou ressentir des symptômes physiques lorsqu’une séparation se produit ou est prévue.
1. En savoir plus sur les symptômes
Le trouble d’angoisse ou d’anxiété de séparation est diagnostiqué lorsque les symptômes sont excessifs par rapport à l’âge de l’individus.
En effet ces symptômes sont tout à fait normaux jusqu’à l’âge de 3 ans et vont causer une détresse importante.
Les différents symptômes peuvent néanmoins perdurer et peuvent comprendre :
- Une détresse récurrente et excessive liée à l’anticipation ou à l’éloignement du foyer ou des proches,
- Une Inquiétude constante et excessive de perdre un parent ou un autre être cher à cause d’une maladie ou d’une catastrophe,
- La crainte constante que quelque chose de mal arrive, comme une perte ou un enlèvement, entraînant la séparation des parents ou d’autres êtres chers,
- Le fait de refuser de s’éloigner de chez soi par crainte de la séparation,
- Le fait de ne pas vouloir être seul à la maison et sans un parent ou un autre être cher dans la maison,
- Une réticence ou un refus de dormir loin de chez soi sans un parent ou un autre être cher à proximité,
- Des cauchemars répétés concernant la séparation,
- Enfin, des plaintes fréquentes de maux de tête, de maux d’estomac ou d’autres symptômes lorsque la séparation d’un parent ou d’un autre être cher est prévue.
Il faut savoir que le trouble d’anxiété de séparation peut être associé à un trouble de panique et à des crises de panique !
Enfin, l’individu concerné aura des épisodes répétés de sentiments soudains d’anxiété et de peur qui atteindront un sommet en quelques minutes.
2. Les facteurs aggravants d’une anxiété de séparation
Le trouble d’angoisse ou d’anxiété de séparation commence le plus souvent dans l’enfance, mais peut se poursuivre à l’adolescence et parfois à l’âge adulte.
Les facteurs aggravants peuvent inclure :
- Les stress de la vie ou les pertes qui entraînent une séparation :
Comme la maladie ou la mort d’un être cher, la perte d’un animal de compagnie, le divorce des parents, ou le déménagement ou l’abandon des études, - Certains tempéraments :
Plus enclins que d’autres aux troubles de l’anxiété et de l’angoisse, - Des antécédents familiaux :
Les parents géniteurs ayants des problèmes d’anxiété ou un trouble d’anxiété, indiquant que ces traits pourraient être liés à l’hérédité.
3. Quels sont les complications qui peuvent survenir ?
Le trouble d’angoisse ou d’anxiété de séparation provoque une grande détresse et des problèmes dans les situations sociales, au travail ou à l’école.
Les complications qui peuvent accompagner le trouble de l’anxiété de séparation comprennent :
- D’autres troubles liés à l’anxiété, tels que les crises de panique, les phobies, le trouble d’anxiété sociale ou l’agoraphobie,
- Des troubles obsessionnels compulsifs ou TOC,
- Un dépression ou des troubles dépressifs.
En savoir plus sur un des troubles les plus rares associés à l’anxiété et à l’angoisse : le Mutisme Sélectif
Un trouble assez rare associé à l’anxiété est le mutisme sélectif.
Ce trouble est caractérisé par l’incapacité de l’enfant à parler et à communiquer efficacement dans certains milieux sociaux, comme l’école.
Ces enfants sont néanmoins capables de parler et de communiquer dans des cadres où ils sont à l’aise, en sécurité et détendus (souvent à la maison et en présence de leurs proches).
Plus de 90 % des enfants atteints de mutisme sélectif ont également une phobie sociale ou une anxiété sociale.
Ce trouble est réellement bloquant pour l’enfant, dans la mesure où il ne peut s’exprimer correctement par le langage. Les enfants et les adolescents atteints de mutisme sélectif ont une réelle PEUR de parler et d’avoir des interactions sociales où l’on s’attend à parler et à communiquer.
De nombreux enfants atteints de mutisme sélectif éprouvent de grandes difficultés à répondre ou à initier une communication de manière non verbale…
Par conséquent, l’engagement social peut être compromis chez de nombreux enfants lorsqu’ils sont confrontés à d’autres personnes ou dans un environnement où ils ressentent un sentiment d’attente.
Malheureusement, dans une société tournée vers les relation sociales, il est aisé de conclure que le mutisme sélectif est un trouble que l’on peut définir comme grave.
1. Les causes avérées du mutisme Sélectif
La majorité des enfants atteints de mutisme sélectif ont une prédisposition génétique à l’angoisse…
En d’autres termes, ils ont hérité d’une tendance à l’angoisse d’un ou de plusieurs membres de leur famille.
Très souvent, ces enfants présentent des signes d’anxiété et d’angoisse graves, tels que l’angoisse de séparation, des crises de colère et des pleurs fréquents, des sautes d’humeur, des problèmes de sommeil et une timidité extrême dès la petite enfance.
Les enfants atteints de mutisme sélectif ont souvent un tempérament très inhibé et des études montrent que ces personnes sont plus assujetties à l’angoisse que celles qui expriment bien plus leur personnalité et qui s’affirment.
Toutefois, la plupart, voire la totalité des caractéristiques comportementales distinctives des enfants atteints de mutisme sélectif peuvent être expliquées par une hypothèse.
En effet, les enfants ayant un tempérament inhibé ont un seuil d’excitabilité réduit dans la zone du cerveau, en forme d’amande, appelée amygdale limbique.
Pour faire simple, lorsque cette personne est confrontée à un scénario de peur, l’amygdale limbique reçoit des signaux de danger potentiel (du système nerveux sympathique) et commence à déclencher une série de réactions qui aideront les individus à se protéger.
Dans le cas des enfants atteints de mutisme sélectif, les scénarios de peur sont des situations sociales (telles que les fêtes d’anniversaire, la vie à l’école, les réunions familiales,…).
2. Apprenez-en plus sur les symptômes de peur sociale qui affectent votre enfant
Il faut savoir que la plupart des caractéristiques des enfants atteints de mutisme sélectif, sinon toutes, peuvent être attribuées à l’anxiété, au stress et à l’angoisse !
Voici une liste non exhaustive des différents symptômes et caractéristiques d’un individus atteint du mutisme sélectif :
- Une Inhibition tempéramentale :
Timide, prudent dans des situations nouvelles et inhabituelles, retenu. C’est un symptôme généralement évident dès la petite enfance.
Cela peut également se traduire par une anxiété de séparation en tant que jeune enfant. - Des symptômes d’anxiété sociale :
Plus de 90 % des enfants atteints de mutisme sélectif souffrent d’anxiété sociale.
Inconfortable avec le fait d’être présenté aux gens, taquiné ou critiqué, d’attirer l’attention sur soi, perfectionniste (peur de faire une erreur), l’enfant a également des problèmes à s’alimenter devant les autres. - Des symptômes physiques :
Mal de ventre, nausées, vomissements, douleurs articulaires, maux de tête, douleurs thoraciques, essoufflement, diarrhée, nervosité, peur. - Une apparence qui traduit le trouble :
De nombreux enfants atteints de mutisme sélectif ont un visage figé, vide, sans expression et un langage corporel raide et maladroit avec un manque de contact visuel lorsqu’ils se sentent anxieux.
Cela est particulièrement vrai pour les jeunes enfants au début de l’année scolaire ou lorsqu’ils sont soudainement abordés par une personne inconnue.
Ils apparaissent souvent comme un animal apeuré dans la nature lorsqu’ils se tiennent tétanisés de peur !
Plus l’enfant est âgé, moins il est susceptible de montrer un langage corporel figé et rigide.
Enfin, plus l’enfant est à l’aise dans un environnement, moins il risque d’avoir l’air anxieux.
Par exemple, le jeune enfant qui est à l’aise et adapté à l’école, mais qui est muet, peut sembler détendu, mais le mutisme est toujours présent.
Une hypothèse est qu’une réponse accrue du système nerveux sympathique provoque une tension musculaire et une paralysie des cordes vocales. - Des symptômes émotionnels :
Lorsque l’enfant est jeune, il peut ne pas sembler contrarié par le mutisme, car ses camarades sont plus réceptifs.
En vieillissant, les enfants développent souvent des troubles intérieurs et peuvent développer les ramifications négatives d’une anxiété non traitée. - Des retards de développement :
Une partie des enfants atteints de mutisme sélectif présentent des retards de développement.
Certains présentent des retards multiples et ont été diagnostiqués comme souffrant d’un trouble du spectre autistique, tel que le trouble envahissant du développement, le syndrome d’Asperger ou l’autisme.
Les retards concernent le développement moteur, la communication et/ou le développement social. - Des symptômes de dysfonctionnement de l’intégration sensorielle :
Pour de nombreux enfants atteints de troubles de l’intégration sensorielle, les difficultés de traitement sensoriel sont la raison sous-jacente de leur « fermeture » et de leur mutisme.
Dans les environnements plus vastes et plus encombrés où de multiples stimuli sont présents (comme en classe), où l’enfant ressent une attente, la défensive sensorielle existe.
Ainsi une forte anxiété sera créée, ce qui va provoquer un mode « gel ». Le mode d’arrêt total ultime étant le Mutisme sélectif. - Les symptômes plus courants :
L’enfant ressent des difficultés à manger, des problèmes intestinaux et vésicaux, une sensibilité aux foules, à la lumière(mains sur les yeux, évite les lumières vives), sonore (n’aime pas les sons forts, mains sur les oreilles), au niveau du touché (être bousculé par les autres, se brosser les cheveux, sentir les étiquettes des vêtements, chaussettes, etc.), et des sens exacerbés, c’est-à-dire perceptifs, sensibles, difficultés d’autorégulation (sortir, défier, désobéir, être facilement frustré, être têtu, inflexible, etc.) - Les symptômes les plus courants dans une salle de classe :
l’enfant se met en retrait, reste seul, hésite à répondre (même non verbalement), est facilement distrait, a des difficultés à suivre une série de directives ou à rester à la tâche, une difficulté à terminer les tâches et à se concentrer/ - Des symptômes comportementaux :
Les enfants atteints de mutisme sélectif sont souvent inflexibles et têtus, lunatiques, autoritaires, assertifs et dominateurs à la maison. Il faut savoir que ces réactions proviennent d’un phénomène de compensation par rapport au retrait qu’exercent les enfants vis à vis des autres.
Ils peuvent également présenter des sautes d’humeur spectaculaires, des crises de larmes, un repli sur soi, de l’évitement, du déni et de la procrastination.
Ces enfants ont un besoin de contrôle intérieur, d’ordre et de structure, et peuvent résister au changement ou avoir des difficultés avec les transitions.
Certains enfants peuvent se comporter de manière idiote ou négative à l’école, dans les fêtes, devant leur famille et leurs amis.
Pourquoi ? Ces enfants ont développé des mécanismes d’adaptation inadaptés, alors que la solution réside avant tout dans la capacité de l’enfant à s’exprimer et à exprimer ce qu’il ressent aux autres.
Quels sont les traitements des différents troubles abordés ?
Il existe de nombreux traitements pour réduire et gérer les symptômes des troubles d’angoisse et d’anxiété, sous leurs différentes formes.
Jusqu’à maintenant, les personnes souffrant de troubles liés à l’anxiété prennent des médicaments et consultent un psychologue.
De nouvelles thérapies existent et permettent (en complément d’un traitement classique) de réduire au maximum les troubles abordés, voir de les supprimer définitivement.
1. Les traitements médicamenteux du trouble de l’anxiété comprennent :
- Les antidépresseurs :
Les antidépresseurs modernes sont généralement les premiers médicaments prescrits à une personne souffrant d’un trouble de l’anxiété. L’escitalopram (le Lexapro) et la fluoxétine (Prozac) sont des exemples. - Bupropion :
Il s’agit d’un autre type d’antidépresseur couramment utilisé pour traiter l’anxiété chronique. - Les autres antidépresseurs :
Il s’agit notamment des tricycliques et des inhibiteurs de la monoamine oxydase. Ils sont moins couramment utilisés car leurs effets secondaires, comme la baisse de la pression artérielle, la sécheresse de la bouche, la vision trouble et la rétention urinaire, peuvent être désagréables ou dangereux pour certaines personnes. - Benzodiazépines :
Votre médecin peut vous prescrire l’un de ces médicaments si vous avez des sentiments de panique ou d’anxiété persistants.
Le Xanax et la Klonopin en sont des exemples.
Ils agissent rapidement, mais vous pouvez en devenir dépendant.
En général, ils sont destinés à compléter le traitement de votre trouble d’anxiété et vous ne devez pas les prendre pendant une longue période. - Les bêta-bloquants :
Ce type de médicament contre l’hypertension peut vous aider à vous sentir mieux si vous présentez des symptômes physiques d’anxiété, comme un cœur qui s’emballe, des tremblements ou des secousses.
Un bêta-bloquant peut vous aider à vous détendre pendant une crise d’anxiété aiguë. - Les anticonvulsivants :
Utilisés pour prévenir les crises chez les personnes épileptiques, ces médicaments peuvent également soulager certains symptômes des troubles de l’anxiété. - Les Antipsychotiques :
De faibles doses de ces médicaments peuvent être ajoutées pour aider à améliorer l’efficacité des autres traitements.
2. Les traitements non-médicamenteux et naturels
- La thérapie comportementale et cognitive (TCC) :
Ma spécialisation.
Ce type courant de psychothérapie vous apprend à transformer des pensées et des comportements négatifs, ou qui provoquent la panique, en pensées et comportements positifs.
Nous procédons tout simplement à un remplacement de vos pensée et à une reprise de contrôle globale.
Pour avoir des renseignements complémentaires vous pouvez cliquer ICI. - La psychothérapie :
Il s’agit d’un type de conseil qui vous aide à apprendre comment vos émotions affectent vos comportements. On l’appelle parfois « thérapie par la parole« .
Un spécialiste de la santé mentale qualifié vous écoute et vous parle de vos pensées et de vos sentiments.
Il vous suggèrera des moyens de les comprendre et de gérer vos troubles anxieux et angoissants au mieux.
En Conclusion
L’anxiété et l’angoisse, sous toutes leurs formes, sont des émotions humaine normales, mais hautement subjectives.
Si une anxiété ou un stress normal servent un but bénéfique et adaptatif, ils peuvent aussi devenir la cause de souffrances énormes pour des millions de personnes à travers le monde.
Les différents troubles de l’anxiété et de l’angoisse, ainsi que les traitements associés ont été passés en revue dans cet article, qui (selon moi), est le plus complet réalisé actuellement sur le sujet.
Les traitements des troubles sont multiples et surtout complémentaire.
Ils reposent tous sur une base scientifique solide, fondée sur des recherches menées par des experts de divers domaines.
Ces recherches ont porté sur les facteurs biologiques, sociaux et psychologiques qui contribuent aux symptômes de peur, de crainte, de frayeur voir de terreur .
Cette large base de recherche a conduit à la mise au point de nombreux traitements qui se sont avérés très efficaces (dont la TCC).
Des milliers de personnes courageuses ont ainsi recouvré la santé, rétabli leur fonctionnement et jouissent aujourd’hui d’une vie riche et apaisée.
Je pense sincèrement que l’avenir reste optimiste pour celles et ceux qui luttent contre le trouble de l’anxiété, du stress et de l’angoisse.
Je suis convaincu que les progrès réalisés dans le traitement de tous ces troubles continueront à apporter espoir et soulagement aux personnes et aux familles qui sont concernées.
J’espère que ce guide vous a permis d’en apprendre plus et surtout de mettre un visage sur le mal qui peut ronger tant de personnes dans le monde.
Si vous subissez actuellement un ou plusieurs de ces symptômes et que vous souhaitez les vaincre définitivement, alors n’hésitez pas à consulter mes accompagnements avancés.
A très bientôt et prenez soin de vous,
Henri Hélias